Martin JolicoeurLundi, 13 janvier 2025 01:04 Après une fin d’année sur les chapeaux de roue, l’industrie immobilière du Québec prévoit que 2025 maintiendra son niveau d’activité accéléré des derniers mois et que la progression des prix s’intensifiera de plus belle. En décembre seulement, le nombre de transactions résidentielles a crû de 52% par rapport au
Julien McEvoy et Gabriel Côté
Publié le 9 mars 2024 à 00 h 00
Les Québécois qui rêvent d’être propriétaire sont déjà confrontés à des taux d’intérêt dans le tapis et à de gros paiements hypothécaires. Voilà maintenant que le prix des maisons gagne 15 %, ce qui complique la vie des premiers acheteurs.
«Un de mes clients a misé sur huit maisons avant de l’avoir», relate Stéphane Bruyère, courtier hypothécaire dans le coin de Québec, où «tout le monde se bat pour les mêmes maisons entre 280 000$ et 320 000$».
Les moins chères sont la cible de 10-15 offres chaque fois, une surenchère qui rappelle la pandémie et son effet sur le marché. Le prix médian dans la Capitale-Nationale est de 360 000$ pour une maison et de 268 000$ pour un condo. À Montréal, c’est 550 000$ pour l’unifamiliale et 395 000$ pour une copropriété.
L’engouement se reflète dans les ventes, en hausse de 30% à Montréal et de 33% à Québec en février. «Le marché est moins sensible à la hausse des taux à Québec, car les paiements mensuels sont plus bas», observe Charles Brant, analyste étoile du marché québécois.
La surchauffe est à l’image de ce qui s’est passé à Granby, Saint-Hyacinthe et Drummondville, trois endroits où les prix ont déjà grimpé en flèche.
«C’était des marchés sous-évalués, comme Trois-Rivières l’est actuellement», indique celui qui travaille pour l’association des courtiers immobiliers.
«Ce qui est le fun au Québec», dit-il, c’est que certains marchés sont encore abordables.
Alors que Montréal, les Laurentides et l’Outaouais sont hors de prix, il y a des opportunités intéressantes dans le Centre-du-Québec, dans Chaudière-Appalaches ou au Saguenay.
Il donne l’exemple de deux jeunes adultes qui gagnent chacun 50 000$. «Qu’est-ce que tu t’achètes avec 100 000$ de revenus?» demande-t-il.
Pas grand-chose, dans les faits, puisque les premiers acheteurs doivent se qualifier à 7% d’intérêt pour l’hypothèque, même s’ils paieront 5%.
«Ça enlève 15% du pouvoir d’achat», résume celui dont c’est le métier de calculer ça.
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