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La belle saison est le moment idéal pour faire des travaux autour de la maison, mais aussi pour se soucier de son enveloppe. Questions autour de la maçonnerie.

Quand inspecter un mur de brique?

Le printemps est un excellent moment pour donner un peu d’attention aux murs extérieurs de sa maison, souligne Germain Fillion, directeur général de l’Association des entrepreneurs en maçonnerie du Québec (AEMQ). «Surtout avec l’hiver froid qu’on a eu, les nombreux cycles de gel et de dégel, c’est le meilleur temps pour inspecter son mur», dit-il.

Que doit-on vérifier exactement?

Ce sont les joints de mortier auxquels il faut porter le plus d’attention. «On doit regarder s’il y a des joints qui se sont fissurés. S’il y a des fissures dans le mortier, on les verra assez facilement, à l’oeil nu», explique Germain Fillion. Et si on en trouve? C’est là qu’un maçon intervient pour évaluer l’ampleur du problème et colmater si nécessaire. Le directeur de l’AEMQ recommande également d’inspecter la brique autour des portes et fenêtres.

Qu’arrive-t-il si on ne répare pas une fissure?

Il y a de forts risques que la fissure que vous venez de trouver dans le mortier ne nécessite qu’un simple colmatage. Mais si on ne fait rien? C’est là que les problèmes risquent de se multiplier. «À long terme, le risque de dégradation des joints augmente, comme le risque d’infiltration d’eau. Si l’étanchéité est déficiente, on verra apparaître de l’eau à l’intérieur des murs», prévient Germain Fillion.

Peut-on «rajeunir» un mur de brique?

Oui, dit le président d’Aquajet Restauration, une entreprise qui redonne du lustre aux surfaces de maçonnerie depuis 20 ans. «On redonne l’éclat d’antan à de la brique qui a une centaine d’années. Souvent, les bâtiments sont noircis, la couleur de la brique n’est plus du tout ce qu’elle était à l’origine», explique Jean-Sébastien Richer. C’est en utilisant des produits chimiques, «biodégradables», précise-t-il, que son entreprise refait briller les murs extérieurs. «Les gens pensent souvent que c’est du jet de sable, mais c’est une vieille idée. On n’utilise pas d’abrasifs, ça laisse la surface de la brique telle quelle.»

Peinturer de la brique, une bonne idée?

Disons-le d’emblée: rien ne devrait recouvrir la brique. «La maçonnerie ne devrait pas être recouverte de quoi que ce soit, dit Jean-Sébastien Richer, président d’Aquajet Restauration. C’est un matériau qui, par sa nature, n’a pas besoin de protection. Dans les années 60, c’était une grosse mode, les gens peignaient les façades. Le désavantage, c’est que ça crée une barrière entre l’extérieur et l’intérieur et l’humidité favorise la dégradation des joints.» Un avis partagé par le directeur général de l’Association des entrepreneurs en maçonnerie du Québec. Il indique toutefois qu’une brique qui a été peinturée n’empêche pas de voir si des fissures se sont créées dans les joints

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