
Publié le 06 juin 2018 par LAPRESSE.CA
Résidence secondaire: Quand l’économie va, les chalets se vendent
Le marché des résidences secondaires se porte bien au Québec, stimulé par la vigueur de l’économie et de l’emploi. En dépit du vieillissement de la population et de la hausse des taux d’intérêt, qui pourraient assombrir le paysage à moyen terme, les prix devraient continuer d’augmenter cette année, prévoient les courtiers de Royal LePage.
290 271 $
C’est la valeur prévue d’une propriété récréative au Québec en 2018, selon un sondage réalisé auprès des courtiers spécialisés dans les résidences secondaires. Il s’agit d’une augmentation de 2,7 % depuis un an pour les propriétés situées dans les principales régions de villégiature, soit Charlevoix, l’Estrie, Lanaudière, les Laurentides et l’Outaouais.
La bonne tenue de l’économie, les taux d’intérêt encore peu élevés et les prix relativement bas des propriétés devraient maintenir la vigueur du marché, selon Royal LePage.
467 764 $
Au Canada, la propriété de vacances devrait se vendre à ce prix en 2018, en hausse de 5,8 % depuis un an. C’est en Colombie-Britannique que la valeur des résidences secondaires est la plus élevée (531 333 $) et dans les Maritimes qu’elle est la plus basse (228 754 $). Le Québec est en avant-dernière place (290 271 $).
UN MARCHÉ DIFFÉRENT
Le marché des résidences secondaires ne fonctionne pas comme celui des résidences principales, explique François Léger, dirigeant de Royal LePage Humania, qui a 40 ans d’expérience dans ce segment. « La dynamique n’est pas la même. À Montréal, ça bouge plus. Il y a des offres simultanées et de la surenchère, ce qui se voit beaucoup moins dans le marché des résidences secondaires. »
DES VIEUX ET DES JEUNES
Les acheteurs de résidences secondaires se retrouvent à deux endroits de la pyramide d’âge. D’un côté, les jeunes baby-boomers et futurs retraités sont de plus en plus nombreux à rechercher une résidence secondaire qui pourrait devenir leur résidence principale. De l’autre, la génération X, des acheteurs âgés de 36 à 51 ans qui veulent profiter de la nature et faire des activités récréatives avec leurs enfants.
DÉMOGRAPHIE ET ÉCONOMIE
Le marché des résidences secondaires est fortement influencé par la démographie. Aussi, les plus âgés des baby-boomers sont plutôt du côté des vendeurs que des acheteurs, explique François Léger.
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