Combien de temps les Québécois demeurent-ils propriétaires?
Publié le 18/09/2018 LaPresse.ca
Propriétaires: Il y a quelques semaines, je vous parlais du véritable coût d’être propriétaire. Or, une des variables influençant le choix entre l’acquisition d’une résidence ou sa location est le temps que l’on souhaite habiter au même endroit. En général, plus on réside longtemps dans la même habitation, plus il est intéressant d’être propriétaire.
Certains acquièrent une maison et l’habitent pratiquement jusqu’à la fin de leurs jours alors que d’autres sont des déménageurs aguerris.
À l’aide des transactions collectées depuis 1986 par JLR, des « tables de survie », similaires à celles utilisées pour déterminer l’espérance de vie, ont été créées pour les propriétés. Ici, les achats et les ventes représentent les naissances et les décès. Ainsi, en concevant des tables de survie à partir des données des vendeurs entre 2015 et 2017, il a été possible d’estimer le temps de possession médian au Québec. Pour plus de détails sur la méthodologie, veuillez consulter l’étude complète.
Au Québec, si les acheteurs d’unifamiliales en 2018 se comportent comme ceux qui ont vendu leur propriété entre 2015 et 2017, 50 % d’entre eux auront revendu leur maison au plus tard 12 ans après l’acquisition.
La probabilité de revendre si le ménage est toujours propriétaire au début de l’année civile suivante augmente avec le temps jusqu’à la cinquième année où elle atteint environ 7%. Par la suite, les chances de revendre s’amoindrissent chaque année supplémentaire de possession.
Propriétaires: Probabilité de revendre en fonction du nombre d’années de possession
La même étude avait été effectuée en considérant les vendeurs entre 2011 et 2013 et le temps de possession médian s’établissant alors à 11 ans. Il faut dire que le marché immobilier était plus dynamique durant ces années ce qui favorise un nombre d’années de détention plus faible.
Propriétaires: Le marché de la copropriété
Les détenteurs de copropriétés tendent à rester propriétaires durant une plus courte période que ceux ayant acheté une résidence unifamiliale. Il faut dire que plusieurs utilisent la copropriété comme un tremplin vers l’acquisition d’une plus grosse demeure.
Si les acheteurs de copropriétés en 2018 se comportent comme les vendeurs de ce type de bâtiment entre 2015 et 2017, alors d’ici 9 ans, la moitié se seront départis de leur logement.
LIRE LA SUITE ICI…
Publications récentes
FINANCES LES HAUTS ET LES BAS D’UNE PROPRIÉTAIRE D’IMMEUBLES À REVENUSLa pandémie a bouleversé le marché immobilierLe prix et l’abordabilité comme principaux facteurs pour l’achat d’une propriété8e hausse consécutive du taux directeur: un autre tour de vis qui fait malLégère hausse des ventes de maisons et baisse des inscriptions au CanadaPause de trois jours pour les acheteurs de maisons après la signature d’un accordMarché immobilier : à quoi s’attendre en 2023?Le prix des unifamiliales a baissé de 14%Vers un retour à l’équilibre du marché de la reventeLe marché immobilier de Québec stable malgré l’inflation
Tous les articles