Par Céline Fabriès, Le Soleil
12 juillet 2024 à 09h51
Mis à jour le
12 juillet 2024 à 11h26
La RMR de Québec a connu une augmentation de 8 % des ventes résidentielles au deuxième trimestre 2024 par rapport à la période équivalente en 2023. Cependant, les inscriptions ont reculé de 10 % au cours de cette période.
La RMR de Québec a enregistré 2612 ventes résidentielles sur son territoire au cours du deuxième trimestre de 2024, selon un rapport de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).
Le niveau de ventes, pour un deuxième trimestre, se situe au-dessus de la moyenne historique.
Plus précisément, les plex, avec 224 transactions, ont réalisé un bond de 26 %. Les unifamiliales (1655 ventes) et les copropriétés (242 ventes) ont suivi avec des hausses respectives de 7 % et de 1 %.
À l’échelle provinciale, 26 166 ventes résidentielles ont été enregistrées au deuxième trimestre de 2024, ce qui constitue un rebond de 12 % par rapport à la période équivalente en 2023.
Du côté des inscriptions, les résultats sont beaucoup moins reluisants. Celles-ci ont reculé de 10 %.
Cette baisse provient particulièrement des unifamiliales et des copropriétés, dont les inscriptions ont respectivement diminué de 12 % et de 10 %. Dans ce contexte, le nombre de mois nécessaires pour écouler l’inventaire, toutes catégories confondues, s’est de nouveau resserré pour atteindre 3,7 mois.
Cette diminution des inscriptions et l’engouement pour l’achat d’une maison ont entraîné une croissance de 8 % du prix par rapport à la même période un an plus tôt. Le prix médian pour les unifamiliales s’est élevé à 380 000 $.
Les copropriétés ont enregistré une augmentation de 16 % avec un prix médian de 272 000 $. Les petites propriétés à revenus ont, quant à elles, affiché un prix médian de 450 000 $, soit une hausse de 15 %. Il s’agit de la plus importante hausse à survenir pour cette période de l’année depuis 2021.
Pour l’ensemble du Québec, le nombre d’inscriptions en vigueur s’est chiffré à 38 333 propriétés (+22 %). Cependant, le nombre d’inscriptions est resté inférieur à la moyenne historique établie à 49 330 inscriptions.
Les prix des différentes catégories de propriété ont également augmenté dans la province du Québec.
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