Montréal a tiré des leçons de la tragédie ferroviaire de Lac-Mégantic. Il est devenu plus difficile de construire de résidences et des bâtiments institutionnels à proximité d’une voie ferrée depuis cette année. Des projets sont abandonnés, des promoteurs rechignent, mais une professeure d’université exhorte maintenant les villes de banlieue à emboîter le pas à la ville-centre, mais en allant plus loin et en imposant une véritable zone tampon.
DISTANCE EXIGÉE :
– 30 mètres d’une voie ferrée principale
– 300 mètres d’une gare de triage
Montréal encadre toute nouvelle construction ou transformation de bâtiment résidentiel à proximité d’une voie ferrée principale depuis l’entrée en vigueur cette année du nouveau schéma d’aménagement et de développement de l’agglomération.
La restriction vaut aussi pour les hôpitaux, les écoles, les garderies, les lieux de culte et les résidences pour personnes âgées. L’objectif est de réduire les nuisances. Dans le cas du bruit, la distance séparatrice est établie à 30 mètres. Pour ce qui est des vibrations, le rayon passe à 75 mètres. Dans le cas d’une gare de triage, où les nuisances sont plus marquées, la zone augmente à 300 mètres. Ces directives s’inspirent du guide de référence publié par la Fédération canadienne des municipalités et l’Association des chemins de fer du Canada en 2013.
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