Le ralentissement observé dans les mises en chantier depuis quelque temps au Québec ne fait certes pas l’affaire des promoteurs et des ouvriers de la construction. En revanche, il coïncide avec une constante diminution de la vulnérabilité financière des ménages québécois.
Après 10 mois cette année, le nombre de mises en chantier est légèrement en baisse (26 620 contre 26 821 pour les 10 premiers mois de 2014), selon les données de la Société canadienne d’hypothèques et de logement.
D’un océan à l’autre, le portrait est bien différent avec 150 648 mises en chantier depuis janvier contre 142 769 pour les 10 premiers mois de 2014.
En Ontario en particulier, la rareté des terrains stimule la construction de logements en copropriété bâtis en hauteur et vendus très cher. En Colombie-Britannique, le marché reste dynamique sous la pression d’immigrants investisseurs.
Cela a des effets sur la santé financière des ménages.
Selon l’indice de vulnérabilité financière des ménages (IVMF) de la TD, l’Ontario, la Saskatchewan et la Colombie-Britannique se disputent la première place du triste palmarès de la proportion des ménages dont le service de la dette représente plus de 40 % du revenu disponible.
Dans chacun des cas, la proportion atteint les 8 %. Le Québec peut afficher fièrement son dernier rang avec 3,5 % seulement.
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