Sitôt promulguée sitôt détournée : la nouvelle loi québécoise anti-Airbnb n’aura finalement pas traversé l’été sans que des utilisateurs du populaire site de location de logements trouvent des façons de la contourner. Des techniques « créatives » qui laissent Tourisme Québec et ses enquêteurs complètement impuissants, a appris Le Devoir.
Éric Perron croyait avoir enfin réglé son « problème d’Airbnb » en envoyant une mise en demeure à sa locataire, la sommant de cesser de louer son appartement de Gatineau sur ce réseau. La jeune femme s’est plutôt plongée dans la nouvelle loi 67, adoptée en décembre dernier et entrée en vigueur en avril, pour en découvrir les failles. Elle n’a pas eu à chercher très loin.
Comme la loi, promulguée par le gouvernement Couillard afin d’encadrer cet aspect de l’économie du partage, précise qu’un « établissement d’hébergement touristique » doit être « offert en location contre rémunération pour une période n’excédant pas 31 jours » pour être visé par la loi,
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