Vous avez peu de dettes, des actifs importants, une bonne discipline financière ? Désolée, vous n’êtes pas le client préféré des prêteurs hypothécaires qui préfèrent les consommateurs qui empruntent de grosses sommes.
Démonstration : un propriétaire débarque à sa caisse populaire pour contracter une hypothèque qui représente seulement 40 % de la valeur de sa maison. L’homme s’imagine qu’il aura le meilleur taux en ville, puisqu’il est un excellent client, pas trop risqué, capable de payer plus de la moitié de sa maison comptant.
Eh non ! Pour avoir droit au meilleur taux, il faudrait qu’il donne une mise de fonds moins élevée et qu’il accepte d’emprunter davantage, lui explique la caisse après avoir analysé son dossier.
C’est le monde à l’envers : moins on emprunte, plus ça coûte cher !
Même si la différence de taux n’est pas énorme, certains clients verront là une incitation au surendettement. Mais évidemment, les consommateurs qui empruntent davantage que leurs besoins pour décrocher un meilleur taux d’intérêt se leurrent. Ils ont peut-être l’impression d’économiser de l’argent parce que le taux est plus faible, mais les intérêts versés seront plus élevés. Au final, ça leur coûtera plus cher.
« Si vous empruntez davantage juste pour obtenir un meilleur taux, c’est une mauvaise raison », insiste Denis Doucet, porte-parole du courtier hypothécaire Multi-Prêts.
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