Les Québécois ont moins envie de quitter les régions pour les grands centres. Ils sont plutôt portés à rester là où ils sont, ou alors à faire le chemin inverse. Ils le feraient d’ailleurs peut-être plus encore si les logements n’étaient pas si rares.
On se souvient que, durant la pandémie de COVID-19, de nombreux Québécois ont déménagé des grands centres urbains vers la banlieue, ou plus loin encore, pour y trouver plus de place, de nature et de tranquillité.En l’espace de la seule année 2020-2021, par exemple, le solde migratoire (arrivées – départs) entre Montréal et le reste du Québec s’est conclu par une perte nette de 40 000 résidents au profit d’autres régions métropolitaines, comme Sherbrooke (-2300 personnes), Québec (-1900) et Trois-Rivières (-1400), mais surtout de municipalités et de régions plus petites (32 000 départs nets), selon l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).
Ce brutal exode des grands centres est survenu au milieu de deux tendances en cours depuis plusieurs années et qui se sont poursuivies aussitôt la crise sanitaire passée.
Premièrement, une diminution de la proportion de Québécois qui quittent leur région pour une autre chaque année. Ce taux de migration interrégionale a ainsi reculé du tiers, passant de 2,8 % en 2001 à moins de 1,8 % l’année dernière.
Deuxièmement, une réduction du nombre de Québécois qui quittent leur région pour de plus grandes villes en même temps qu’augmente le nombre d’habitants de grandes villes qui partent pour de plus petites villes ou des régions. En guise d’exemple, les derniers chiffres de l’ISQ montrent que le taux de migration interrégionale net de Montréal est graduellement passé d’un solde équilibré en 2002 (autant de départs que d’arrivées) à une perte nette — à raison d’entrées équivalentes à 0,72 % de la population totale, contre 1,23 % de départs, pour un recul net de 0,52 %.
Rester chez soi
Ces tendances sont sans doute attribuables à de nombreux facteurs, observait l’ISQ dans une analyse au début de l’année. Parmi eux, on cite l’explosion du télétravail, les coûts d’accès élevés à la propriété dans les grandes villes et la perte de dynamisme des centres-villes.
De l’autre côté, l’économie et le marché de l’emploi se sont généralement révélés vigoureux en dehors des grands centres, a expliqué en entrevue au Devoir Francis Cortellino, économiste principal à la Société canadienne d’hypothèques et de logement. Le plus grand espace, le loisir d’éviter la congestion routière et l’accès à de plus en plus de services sont aussi des atouts. Le vaste réseau des cégeps et le fait que les universités ouvrent de plus en plus de campus satellites en dehors des grands centres permettent aux plus jeunes de ne pas avoir à s’expatrier pour poursuivre leurs études, puis trouver de l’emploi.
« Et il y a ce mythe tenace qui veut que les retraités vendent leurs maisons en banlieue pour venir s’installer en ville, dit l’économiste. En fait, c’est l’inverse qui se produit depuis très longtemps, c’est-à-dire qu’il y a plus de personnes âgées qui quittent les grands centres pour aller vivre ailleurs que le contraire. Peut-être parce que les gens veulent retourner à leurs régions d’origine. »
Dans les grandes villes, ces pertes migratoires internes restent largement compensées par l’accueil d’immigrants, de sorte que leurs populations continuent de croître, note l’ISQ.
Un frein au mouvement
Durant la pandémie, le prix moyen des logements a bondi de 50 % en l’espace de deux petites années. « Il avait fallu dix années avant cela pour avoir la même augmentation », rappelle Francis Cortellino. Depuis, on est revenu à un rythme d’augmentation plus normal (environ 6 % par année), mais les prix restent relativement élevés et les logements sont rares.
Même si le Québec a grossi depuis, le nombre de propriétés à vendre dépassait les 82 000 en 2015, alors qu’il n’était que de 36 500 en avril dernier. « C’est sûr qu’aujourd’hui, il y a plein de gens qui doivent avoir envie de bouger vers une autre région ou un autre type de logement, mais qui ne le feront pas parce qu’ils ne trouvent pas d’option », observe l’économiste.
(Toronto) Au Canada, les loyers moyens demandés ont diminué de 3,2 % en septembre par rapport à l’année précédente, pour s’établir à 2123 $. Il s’agit du 12e mois consécutif de baisse annuelle.Publié le 7 octobre Sammy Hudes La Presse Canadienne Le dernier rapport mensuel de Rentals.ca et d’Urbanation indique que les loyers demandés pour les appartements construits
Loi 16: 55 jours plus tard, comment vont vos copropriétés?
11 octobre 2025
Les Affaires Mis à jour le 09 octobre 2025 Le 14 août, la loi 16 sur les copropriétés est entrée en vigueur. Cette loi oblige désormais les copropriétaires à savoir exactement ce qui se trouve derrière la brique et le béton de leur immeuble et d’avoir un fonds de prévoyance conséquent. En mars, l’entreprise Hoodi, qui offre
Les maisons du Grand Montréal se vendent 23 % plus...
7 octobre 2025
Ça part comme des petits pains chauds! 🍞 Jean-Michel Clermont-Goulet Éditeur Junior vendredi 3 octobre 2025 à 12 h 30 Le marché immobilier du Grand Montréal roule à fond la caisse en ce moment. Les dernières statistiques de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) révèlent que septembre 2025 a été un mois record, avec des ventes
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Fonctionnel
Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.