Plusieurs ménages s’inquiètent d’une hausse anticipée de leurs paiements. Que choisir? Comment mieux négocier? Toutes les réponses à vos questions avec la courtière Fatima-Zohra Nazehi. Écouter la vidéo en cliquant sur le lien
La banque du Canada augmentera son taux d’intérêt, tout porte à croire que la Banque du Canada augmentera son taux d’intérêt directeur d’un quart de point, à 1,25 % mercredi, sinon en mars. C’est encore peu, mais chaque nouvelle hausse aura désormais des conséquences plus importantes que par le passé à cause du niveau d’endettement.
Si la Banque du Canada fait la même analyse de la conjoncture que la plupart des économistes, le taux d’intérêt de base qui sert de guide aux institutions financières grimpera de 0,25 % pour la troisième fois en moins d’une année au pays.
C’est l’excellente performance du marché de l’emploi en 2017 qui aura servi de déclencheur puisqu’à 5,7 % en décembre, le taux de chômage a atteint un niveau plancher record.
Certains critiqueront la Banque du Canada pour son empressement à hausser les taux alors que l’inflation ne menace pas vraiment. À moins de 2 %, le taux d’inflation paraît même idéal. On pourrait donc juger le geste inutilement risqué pour les familles dont le niveau d’endettement est aujourd’hui parmi les plus élevés au monde.
Une autre raison de s’opposer à la hausse tient à l’incertitude qui entoure l’ALENA. Si le gouvernement Trump se retire de l’entente, il est probable que l’économie ralentira. Alors, attendons avant de hausser les taux d’intérêt.
Malgré ces arguments raisonnables, la Banque du Canada doit profiter de la période de calme et de croissance actuelle pour revenir à un taux de base plus neutre, quelque part autour de 2,5 %-3 %.
La raison tient au fait que les taux d’intérêt sont le principal outil dont dispose la banque centrale pour combattre l’inflation, mais aussi la récession.
Depuis la crise de 2008-2009, les taux ont été maintenus à des niveaux excessivement bas pour stimuler la consommation. L’opération a réussi et l’économie a lentement repris son élan, mais au prix d’effets pervers évidents, comme la hausse du prix des propriétés et celle du niveau d’endettement.
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