Zacharie Goudreault

Publié le 23 juillet

Les propriétaires québécois sont de plus en plus nombreux à se tourner vers des prêteurs provenant de l’extérieur du secteur bancaire, malgré les risques, pour avoir accès à un prêt hypothécaire. Une situation qui témoigne du contexte économique difficile et du marché immobilier tendu dans la province, où l’accès à la propriété devient, de plus en plus, un privilège.

Qu’il s’agisse de maisons de courtage, de compagnies d’assurances, de prêteurs d’argent ou encore de sociétés financières, les solutions de rechange aux banques sont nombreuses pour les propriétaires endettés ou ayant un revenu modeste qui tentent d’obtenir un prêt hypothécaire auprès d’organisations qui n’ont pas à appliquer les mêmes règles strictes que celles auxquelles sont assujetties les banques canadiennes.

À l’échelle du pays, la part des prêts hypothécaires résidentiels accordés par ces acteurs s’est élevée en moyenne à 23 % depuis 2014, selon des données de Statistique Canada fournies au Devoir. Signe que le recours à ces substituts aux banques témoigne des problèmes en matière d’accès à la propriété, c’est en majeure partie en Ontario et en Colombie-Britannique, de loin les deux provinces où les prix sur le marché de l’immobilier sont les plus élevés au pays, que l’on rapporte la plus grande part de propriétaires ayant recours à ces prêts non bancaires.

Le Québec commence toutefois à se tailler une place dans ce palmarès, en marge de la hausse rapide de la valeur des propriétés qui a été notée sur son territoire depuis la pandémie. La province était ainsi associée à 3,9 % des prêts hypothécaires « non traditionnels » comptabilisés par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) l’an dernier, contre 2 % en 2019, avant la crise sanitaire. Ce pourcentage avait d’ailleurs atteint 5 % en 2022, au moment où la valeur des propriétés atteignait un sommet dans la province.

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