Après un boom de 47 % en 2012, le nombre de ventes identifiées comme des flips immobiliers est en baisse depuis trois ans, selon la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ). Représentant 3,5 % des ventes il y a 4 ans, les flips occupent 2,1 % du marché à ce jour en 2016.
Une baisse qui s’explique principalement par le resserrement des règles hypothécaires. « Ça a refroidi l’ensemble du marché et provoqué l’allongement des délais de vente, explique Paul Cardinal, économiste à la FCIQ. On s’est graduellement dirigés vers un marché d’acheteurs. Par définition, cela signifie une croissance des prix plus faible. Il y a donc moins d’intérêt pour les flips, où le profit est souvent le principal objectif. »
Pourtant, l’auteur du livre Les flips, Yvan Cournoyer, observe encore beaucoup d’intérêt pour ces transactions. « Il faut faire attention aux statistiques, qui représentent uniquement les ventes réalisées par des courtiers, alors que de plus en plus de gens vendent eux-mêmes, dit-il. Le phénomène des flips est plus fort que jamais grâce aux émissions de rénovation spécialisées. Et de plus en plus de gens se présentent aux formations sur le sujet. »
Il souligne au passage que les flips ont toujours existé.
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