LaPresse.ca
BON À SAVOIR

Protection: ÊTES-VOUS PROTÉGÉ CONTRE LES VICES CACHÉS ?

La Presse.ca

BON À SAVOIR

Protection: ÊTES-VOUS PROTÉGÉ CONTRE LES VICES CACHÉS ?

Au Québec, la garantie contre les vices cachés (aussi appelée « garantie légale de qualité ») protège l’acheteur d’un immeuble en cas de découverte d’un défaut grave après la transaction. Qu’il s’agisse d’une construction neuve ou existante, la loi est la même – par contre, ce ne sont pas tous les vices qui sont « cachés ». Voici ce qu’il faut savoir.

LES QUATRE CRITÈRES D’UN VICE CACHÉ

Pour être considéré comme vice caché, le problème doit :

1. ne pas être apparent lors d’un simple examen ;

2. être inconnu de l’acheteur ;

3. exister au moment de l’achat ;

4. être suffisamment grave pour diminuer la qualité d’un immeuble.

Le défaut doit être d’une telle importance que si l’acheteur en avait connu l’existence plus tôt, ce dernier aurait payé un prix moins élevé ou n’aurait carrément pas procédé à l’acquisition de la propriété. Par exemple, un entretoit pourri ou des fondations qui s’effritent sont probablement admissibles ; une prise électrique posée à l’envers ne l’est pas.

Enfin, la garantie s’applique non seulement à l’immeuble, mais aussi à tout ce qui s’y rattache, comme une piscine, une galerie, un garage ou un cabanon.

L’IMPORTANCE D’UNE INSPECTION PRÉACHAT

La loi stipule que les vices qui auraient pu être décelés par un acheteur prudent et diligent ne sont pas garantis. Ne pas faire inspecter la propriété – ou le faire à la hâte – revient à assumer la responsabilité de tous les défauts détectables par un simple examen. Pour minimiser les risques, il est recommandé d’avoir recours aux services d’un inspecteur en bâtiment qualifié.

Si des indices suggèrent la possibilité d’un problème plus grave – par exemple des taches d’humidité au plafond – , une pratique prudente et diligente serait de faire une inspection plus approfondie ou d’engager un spécialiste.

LES RECOURS EN TANT QU’ACHETEUR

En cas de découverte d’un vice caché, l’acheteur doit en aviser par écrit le vendeur dans un délai raisonnable. Ce délai peut varier selon la gravité du problème, mais peut généralement s’étendre jusqu’à un an. À moins qu’un danger sérieux nécessite des réparations urgentes, le vendeur doit avoir l’occasion de vérifier lui-même l’existence et l’ampleur du vice et des dommages, puis de rectifier la situation.

LIRE LA SUITE ICI…

Autres articles pouvant vous intéresser
Tout ce qu’il faut savoir sur le nouveau règlement sur les copropriétés divises.
Non classé
Tout ce qu’il faut savoir sur le nouveau règlement sur les copropriétés divises.
15 septembre 2025

Par SHQ – Société d’habitation du Québec  Partenaire de Protégez-Vous Mise en ligne : 12 septembre 2025 Depuis août 2025, un nouveau règlement encadre la gestion des copropriétés divises au Québec, les finances des syndicats et les droits des acheteurs. Carnet d’entretien, étude du fonds de prévoyance, attestation du syndicat sur l’état de la copropriété, dépôt

Prix des maisons: «La surenchère, c’est assez!»
Non classé
Prix des maisons: «La surenchère, c’est assez!»
9 avril 2025

Gabriel Côté Samedi, 5 avril 2025 00:00 Un résident de la Rive-Sud de Montréal victime des jeux de surenchère en immobilier est découragé dans sa recherche d’un nouveau foyer pour sa famille. «Ce n’est pas compliqué, les courtiers rient de nous autres», s’insurge Sahbi Ghribi. Le père de trois enfants cherche une nouvelle maison depuis

L’incertitude fait reculer les ventes résidentielles, selon l’ACI
Non classé
L’incertitude fait reculer les ventes résidentielles, selon l’ACI
20 mars 2025

(Ottawa) Les ventes résidentielles ont atteint en février leur plus bas niveau en plus d’un an, les acheteurs restant à l’écart en raison de l’incertitude créée par la guerre commerciale avec les États-Unis, indique lundi l’Association canadienne de l’immobilier (ACI). Mis à jour le 17 mars Ian Bickis La Presse Canadienne Les ventes mensuelles réelles

Laissez-nous un commentaire