FABIENNE COUTURIER
La Presse
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Dans les années 60 et 70, il faisait fureur, cet enduit communément appelé «stucco» dont on a tartiné nombre de plafonds et de murs pour leur donner une texture, euh... spéciale: tourbillons faits à l'éponge, stalactites plus ou moins longues, marbrures et zébrures... La créativité des plâtriers semblait sans limites. On est même allé jusqu'à y incruster des paillettes multicolores, vrai de vrai.
«Tout était dans le jeu du poignet, dit en riant Stéphanie Lévesque, spécialiste en rénovations et collaboratrice de La Presse. Il y a eu des modes vraiment terribles!»
La mode a passé, mais le stuc, lui, est resté bien collé. Et s'en débarrasser n'est pas une mince affaire. «C'est une sorte de plâtre mélangé à un polymère qui le rend très, très résistant, explique Stéphanie. Le sabler est une tâche impossible. Ça fait un dégât terrible et le fini est inégal. On peut aussi l'enduire de plâtre pour l'aplanir, mais ça ne donne pas de bons résultats non plus.»
Selon Stéphanie Lévesque, la meilleure façon de se débarrasser d'un revêtement de stuc consiste à l'«étouffer» (à défaut d'étouffer le responsable de son installation). Il s'agit de clouer par-dessus des fourrures destinées à recevoir un nouveau revêtement - lattes de bois, gypse ou panneaux fibres à haute densité (HDF), selon le style de la maison et le budget dont on dispose.
Mais c'est là un chantier dans lequel on n'a pas nécessairement envie ou les moyens de se lancer. Dans ce cas, il reste la solution la plus simple et la moins coûteuse: le camouflage avec une bonne couche de peinture.
Éloignez de moi ce plafond!
Doit-on le peindre plus pâle que les murs, plus foncé, de la même couleur? Telle est la question. À cela, tant Stéphanie Lévesque que la designer d'intérieur Barbara Dussault répondent à l'unisson que mieux vaut une teinte plus claire. «Évidemment, dit Barbara, tout dépend de la couleur qu'on choisit pour les murs, de la lumière naturelle de la pièce, etc.»
Mais si l'on tient compte du principe que, en général, les teintes claires font paraître les surfaces plus éloignées, mieux vaut hausser le plafond que l'abaisser. Ensuite, on peut toujours regarder ailleurs...
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