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Charles Poulin

Mis à jour le 11 novembre 2025

CLÉS EN MAIN. Vous vous demandiez quand les baisses du taux directeur allaient commencer à ramener des acheteurs sur le marché? Il semble bien que ce soit déjà fait.

Les plus récents chiffres du marché de la revente de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) montrent que les ventes de propriétés résidentielles sont en nette progression relativement à l’an dernier.

Si vous êtes dans la région de Québec et que vous cherchez un nouveau domicile, vous avez d’ailleurs probablement ressenti ce surplus d’acheteurs dans le marché. Les ventes ont grimpé de 16% en octobre et les 1031 transactions représentent un record. Oui, on a même dépassé les chiffres de 2020, au tout début de la folie de la pandémie.

« Le récent mouvement à la baisse du taux directeur depuis septembre ravive une demande toujours mieux préparée pour saisir les opportunités, souligne le directeur du service de l’analyse du marché à l’APCIQ, Charles Brant. Ceci s’exprime par une confiance des ménages renouvelée dans le marché et des investisseurs actifs. Il en résulte des prix qui continuent d’augmenter et des délais de vente qui reculent rapidement, notamment pour les unifamiliales et, plus encore, les petits immeubles à revenus. »

Rappelons que la Banque du Canada a fait baisser son taux directeur de 0,5% depuis le 30 juillet, soit des diminutions de 0,25% le 17 septembre et le 29 octobre.

Ventes

Il s’est vendu un total de 8577 propriétés résidentielles au Québec en octobre, selon les chiffres de l’APCIQ, ce qui représente une augmentation de 8% par rapport à la même période en 2024.

Les inscriptions ont suivi le pas, grimpant elles aussi de 8%. Malgré cela, ça ne veut pas dire qu’il y a autant de propriétés dans tous les marchés. Certains auront vu un resserrement, d’autres une amélioration, ce qui aura une incidence plus ou moins forte sur la croissance des prix dans les régions.

Le prix médian des maisons unifamiliales a augmenté de 8% à travers la province pour s’arrêter à 453 000$. Celui des immeubles entre deux et cinq logements, lui, a littéralement explosé de 17% pour passer de 579 000$ à 680 000$, une hausse de plus de 100 000$.

Le délai de vente a quant à lui diminué sensiblement pour toutes les catégories. Les maisons unifamiliales se sont vendues en moyenne en 42 jours (-10 jours), les condos en 48 jours (-7 jours) et les immeubles à revenus en 46 jours (-23 jours).

Les chiffres pour la région de Québec sont encore plus mirobolants. Les prix ont augmenté plus que la moyenne québécoise, avec 11% pour les maisons et 25% pour les immeubles à revenus (une hausse moyenne de 110 000$). Les délais de vente se sont tout simplement évaporés: 22 jours pour vendre une maison (-10) et 20 pour un immeuble à revenu (-30).

Difficiles, les condos

Reste le marché de la revente des condominiums, qui reste difficile à travers la province (hormis à Québec, où les ventes ont grimpé de 6% et les prix de 17%).

Les ventes ont globalement diminué de 2% dans la province, les inscriptions ont connu une croissance de 14% et les prix ont légèrement augmenté de 5%.Deux facteurs semblent apporter une grande influence sur ce marché: la Loi 16 et les frais de copropriété mensuels.

« Le segment des copropriétés continue de faire face à des vents contraires, notamment en raison de la forte hausse des charges de copropriété, qui ont grimpé de 50 % au cours des cinq dernières années dans la région de Montréal, note la directrice adjointe et économiste principale à l’APCIQ, Camille Laberge. Ces frais, pris en compte dans le calcul du ratio d’endettement lors de la qualification hypothécaire, ont freiné l’accès à la propriété pour plusieurs acheteurs, au profit des petits immeubles à revenus, souvent perçus comme une alternative. »

Les nouvelles règles de la loi 16, entrées en vigueur le 14 août, incitent à plus de prudence lors de l’acquisition d’une copropriété, notamment au niveau des coûts d’entretien à venir de l’immeuble et des cotisations requises afin de profiter d’un fonds de prévoyance adéquat, ajoute-t-elle.

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