Dans son ensemble, au Canada, l’État est viable financièrement, conclut un rapport du Directeur parlementaire du budget (DPB) dévoilé mardi.
Cependant, cette conclusion tient compte du fait que la marge de manoeuvre du gouvernement fédéral, évaluée à 28 milliards de dollars en 2015, permet de combler l'écart financier des administrations infranationales, lesquelles comprennent les provinces, les administrations locales et autochtones.
Le rapport explique que ces administrations ne peuvent pas relever les défis liés au vieillissement de la population, surtout dans le domaine de la santé.
Le DPB estime que des mesures permanentes doivent être prises pour que la dette des provinces soit viable.
Le rapport évalue que l'importance financière de ces mesures équivaut à 1,4 % du Produit intérieur brut (PIB), c'est-à-dire 28 milliards de dollars en 2015, soit le montant exact de la marge de manoeuvre du gouvernement fédéral.
Dans l'état actuel des choses, la dette nette du gouvernement fédéral sera éliminée dans 35 ans.
«En revanche, la dette nette des administrations infranationales n'est pas viable et augmentera plus rapidement au cours de la période de projection, dépassant l'équivalent de 200 % du PIB après 75 ans. À ce niveau-là, les paiements au titre du service de la dette pourraient représenter plus de 10 % du PIB », souligne le rapport.
Par ailleurs, le document du DPB indique que le Régime de pensions du Canada et le Régime de rentes du Québec peuvent faire face à l'augmentation projetée du nombre de retraités tout en demeurant viables par rapport à la taille de l'économie.
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