UN MONDE DE POSSIBILITÉS
Le courtier et comptable Richard Beaumier préfère parler des « possibilités de vente » à ses clients avant de déterminer le juste prix de la propriété et de planter sa pancarte dans la pelouse.
« On ne demande pas au client combien il veut obtenir pour sa maison, explique-t-il.
« Ce n’est pas parce que le propriétaire-vendeur a posé des poignées en or dans sa maison qu’il va nécessairement vendre sa maison plus cher. »
– Richard Beaumier, courtier et comptable
Mais il arrive que le vendeur ne voie pas les choses du même oeil. « On tente alors de lui faire comprendre qu’il risque d’attendre très longtemps avant de trouver un acheteur. On ne vendra pas une maison 450 000 $ si elle en vaut 400 000 $. »
L’ÉVALUATION MUNICIPALE
Pourtant, dans certains quartiers chauds de Montréal, des propriétés qui font l’objet d’offres d’achat multiples se vendent bien au-delà du prix affiché. C’est une question d’offre et de demande. Les vendeurs tirent ainsi avantage de cette surenchère immobilière.