Johana Alvarez et son conjoint François Tremblay ne se sont pas méfiés une seule seconde lorsqu’ils ont acquis leur nid d’amour, un bungalow « à rénover » dans un quartier résidentiel. Une erreur qu’ils ne feront pas deux fois…
Le nom de la rue était évocateur. La maison de leurs rêves était située dans la rue… d’Amour, à Sainte-Catherine, sur la Rive-Sud de Montréal.
« Nous manquions d’expérience, reconnaît d’emblée Johana, d’origine salvadorienne. Nous savions qu’il y avait des travaux à effectuer, mais nous étions loin de nous douter de l’ampleur de la tâche et des coûts que cela pouvait impliquer. »
« À vrai dire, ajoute l’éducatrice au Centre jeunesse de Montréal, mon conjoint et moi étions loin de nous douter que nous allions passer les cinq années suivantes dans les rénovations ! »
Le couple, qui a cinq enfants – la petite dernière a 6 semaines ! –, avait été attiré par le prix demandé par les vendeurs, et s’est ensuite senti pressé de saisir la bonne affaire.
« On avait vu cela comme une occasion à saisir au vol, analyse Johana. À ce moment-là, on vivait dans un appartement dans l’est de Montréal, avec deux enfants, et nous cherchions une maison pour vivre dans le calme ! »